HISTORIQUE |
ADA 13 Association pour le Développement et l'Aménagement du 13ème arrondissement de Paris http://www.ada13.com |
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Contribution d’ADA 13 aux réformes institutionnelles et administratives
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Local : 5 av. de la Soeur Rosalie 75013 PARIS Tél : 01.45.35.19.02 ada1375@orange.fr
Permanence : le mardi de 10h30 à 12h |
Paris, en tant que capitale, a longtemps connu un système d’exception par rapport aux autres villes françaises qui procédaient tous les six ans à l’élection de leur conseil municipal. Paris était en effet administrée par un Préfet, fonctionnaire nommé par le gouvernement. Depuis la loi de 1964, Paris était à la fois ville et département, ce qui a renforcé son caractère exceptionnel, la même assemblée, le Conseil municipal, faisant office à la fois de conseil général pour Paris-département et de conseil municipal pour Paris-ville. Le préfet avait ainsi deux casquettes car il représentait l’Etat auprès du conseil général et administrait la Ville ès qualité. Il exerçait en outre la tutelle sur les maires d’arrondissement, qui étaient nommés par le Ministère de l’Intérieur et disposaient des simples pouvoirs d’état-civil. De nombreuses propositions de réforme avaient été présentées pour bâtir un statut qui prévoie à la fois une organisation ordinaire de la ville et une réelle participation des habitants. a
Très rapidement ADA C’est ainsi qu’elle proposait : - l’élection pour cinq ans d’un maire et d’adjoints d’arrondissement, - la constitution d’assemblées de quartier réunissant périodiquement élus et groupes locaux, dont les débats seraient publiés dans un journal local - la création d’un comité de gestion municipale, élu par les assemblées de quartier, - l’établissement d’un budget autonome finançant les dépenses locales en matière de logement, d’équipement scolaire, de santé. La planification devrait partir de la base, impliquant une définition des options locales par les citoyens intéressés à partir d’études techniques les aidant à effectuer leurs choix. La gestion serait assurée à l’échelle locale pour des questions comme les équipements sociaux, socio-éducatifs et scolaires. (voir Correspondance Municipale, n° 123, p. 39) Dans ce contexte d’un fonctionnement municipal
administratif où les élus n’avaient qu’un pouvoir d’assentiment, ADA 13 A l’occasion du projet de réforme du statut de Paris en 1973,
ADA 13 a assuré avec attention le suivi des débats et réflexions dans sa revue.
La réforme a L’opération Italie a été pour ADA 13 l’occasion de chercher à mettre en oeuvre sa volonté de faire participer les habitants aux projets qui les concernent (information, gestion, initiative, consultation, contrôle). Deux structures ont alors été mises en place : - le Centre d’Information Italie qui a été détourné de son objectif,parce que faute d’un financement public, il est devenu l’organe d’expression des promoteurs - la commission de contrôle, créée spécialement pour l’opération Italie, composée moitié de fonctionnaires et moitié d’élus, n’a pas fonctionné de façon satisfaisante (manque d’information et de transparence) a ADA 13 n’a pas participé directement à la création des conseils de quartier, en 2002. Cependant on peu considérer que, par son action au cours du temps, elle a œuvré indirectement à l’émergence de cette nouvelle structure participation des habitants à la vie locale. a Les convergences
entre associations se sont concrétisées dans la concertation à propos de projet
Paris Rive Gauche. Une trentaine d’associations ont réclamé dès l’enquête
publique de 1990 un rééquilibrage du programme en faveur des logements plutôt
que des bureaux. En 1996 est adoptée une Charte de la Concertation et, en 1997,
est créé un Comité Permanent de la Concertation (CPC) qui est doté de groupes
de travail territoriaux ou thématiques et où l’ADA 13 est représentée. aLa Plateforme des Associations Parisiennes de Participation
à l’Urbanisme, à laquelle ADA 13 adhérait, suggéra de son côté en 1970 de créer
à Paris de nouvelles unités urbaines de dimensions réduites et de transférer le
pouvoir des mains du préfet à celles de responsables élus devant rendre compte
de leurs mandats. Chacune de ces nouvelles unités regrouperait trois ou quatre
quartiers de 40 à 50 000 habitants. Elle disposerait d’un Conseil élu
exerçant une activité municipale portant sur toutes les questions qui peuvent
être réglées à ce niveau. Le Conseil de l’unité urbaine devrait être saisi par
l’administration de tous les problèmes de caractère local, être consulté sur
les grands projets concernant l’unité urbaine. Il devrait être un lien avec la
population sur les questions d’aménagement de Paris et de sa Région. Il serait
aussi responsable de la gestion d’équipements locaux. Il pourrait être institué
des commissions mixtes, composées de membres du Conseil de l’unité
urbaine, de représentants
d’associations, d’institutions locales. L’action du Conseil s’appuierait sur
les centres d’information et d’animation créés dans les quartiers et qui
effectueraient des missions d’information et de consultation de la population,
des études et des enquêtes et pourraient gérer des équipements locaux.(voir Correspondance
Municipale, n° 123, pp. 37-38) a En 1982, à travers le Carrefour National des Comités de Quartier
(CARNAQ), association qui regroupait au
niveau national des associations de participation de grandes villes comme la
Plateforme pour Paris, ADA
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Siège Social : Maison des Associations du 13ème 11 rue Caillaux PARIS |